The Devil's Advocate (M. West)
Résumé
Faire d’un homme un saint… Il ne peut y avoir de plus grande transformation. C’est, par définition, au-delà de l’ambition humaine. Le procès est long, lent et méticuleux. Tout doit être passé au crible, rien ne doit rester caché au regard perçant et imperturbable de l’Eglise.
C’est pourquoi Monseigneur Blaise Meredith est officiellement nommé Avocat du Diable par le Vatican, et chargé de trouver une raison, n’importe laquelle, pour que le procès de Giacomo Nerone ne soit pas mis en branle.
Sans pitié, sans faiblesse, la vérité sur la vie entière d’un homme est révélée. Mais pour Blaise Meredith, cela allait être la plus terrible et la plus éprouvante des enquêtes…
C’est conseillée par mon père que je me suis lancée dans Morris West, un des rares grands auteurs qui savent parler de religion avec finesse, humilité et sans le clinquant si populaire de la superstition et des mystères. Avec L’Avocat du diable, on a entre les mains une mine d'informations sur l’enquête et les recherches qui mènent à canoniser un « Servant of God ». Mais par-delà ce thème, c’est aussi un trésor de réflexion sur la foi, à travers les personnalités qui emplissent le livre – peu nombreuses mais extrêmement différentes les unes des autres, de la jeune femme à la confiance simple et inébranlable, au peintre torturé, calculateur, mais non sans noblesse.
On aurait pu craindre une morale chrétienne rigide et sous-jacente, stigmatisant les péchés des hommes, la jalousie meurtrière des uns, les amours contre-nature des autres, mais Morris West étonne le lecteur avec un dénouement inattendu et un accent finalement mis non sur la culpabilité ou la triste repentance, mais sur l’Amour et ses miracles.